Re: Saison 2024-2025 BE

[Admin sbangbangsAdmin]

On se doit de jouer top 4-6 avec bourg saint Quentin Nanterre Nancy et tout

[Admin sbangbangsAdmin]

Ça retire une victoire a Monaco cette saison ah bah là c'est foutu ils vont finir dernier déjà que je les voyais pas faire grand chose avec leur très très faible effectif mais là c'est finis pour eux ....

[JLouModérateur]

Ça retire une victoire a Monaco cette saison ah bah là c'est foutu ils vont finir dernier déjà que je les voyais pas faire grand chose avec leur très très faible effectif mais là c'est finis pour eux ....

Enfin on voit le vrai visage pourri de ce club.
A mon avis ce n'est que le début des emmerdes et c'est tant mieux.

[LaChouette21]

Ça retire une victoire a Monaco cette saison ah bah là c'est foutu ils vont finir dernier déjà que je les voyais pas faire grand chose avec leur très très faible effectif mais là c'est finis pour eux ....

Enfin on voit le vrai visage pourri de ce club.
A mon avis ce n'est que le début des emmerdes et c'est tant mieux.

Le président de Monaco déjà sous le coup de sanctions internationales pour des faits de corruption en Ukraine, visé par le justice italienne, mauvais payeur auprès d'une multitude d'acteurs du basket européen et français via Skweek et qui continue pourtant de dépenser des millions dans le club... Ça commence a faire beaucoup pour un seul homme ! Jusqu'à quand tout cela tiendra ?

[LaChouette21]

La SIG ajuste déjà son effectif en se séparant de son ailier Jordan Skipper Brown. La nouvelle règle des contrats va sûrement pousser les clubs a réagir avant le début de saison, sans forcément laisse leur chance a des joueurs qui n'apportent pas satisfaction

[Admin sbangbangsAdmin]

Normal skipper brown j'avais vu des bribes de match a Astana il était déjà pas fou 

Je sens bien sqbb faire partir Moore

[LaChouette21]

Bon, j'ai investi pour la communauté avec un abonnement Basket Europe pour les présentations de la BE Je vous transmettrai évidemment celle de la JDA (qui devrait logiquement sortir demain). Si une autre vous intéresse en particulier, faites moi signe

[RobRob21]

Bon, j'y vais de mon petit pronostic pour cette prochaine saison :

1) Monaco
2) ASVEL
3) Paris
4) Bourg
5) JDA
6) Saint-Quentin
7) Nanterre
8 ) Le Mans
9) Strasbourg
10) Nancy
11) Le Portel
12) Cholet
13) Limoges
14) Gravelines
15) Chalon
16) La Rochelle

[RobRob21]

Bon, j'ai investi pour la communauté avec un abonnement Basket Europe pour les présentations de la BE Je vous transmettrai évidemment celle de la JDA (qui devrait logiquement sortir demain). Si une autre vous intéresse en particulier, faites moi signe

Merci ! Effectivement si tu as les premiers articles de présentation ce serait super sympa !

[LaChouette21]

Guide Betclic Élite 2024-25 – Bourg-en-Bresse : toujours plus haut ?
Après une saison riche en émotions conclue sur une première finale européenne, une demi-finale de Betclic Elite et la draft de Zaccharie Risacher, la JL Bourg va devoir digérer. Mais elle dispose toujours d'un effectif profond et de Frédéric Fauthoux à la baguette.

CLÉMENT CARTON

Soyons raisonnables en cette avant-saison 2024-2025 : il sera difficile pour la Jeu d’obtenir autant d’émotions que sur la saison qui vient de s’écouler. Pour la première fois de son histoire, Bourg-en-Bresse a atteint la finale de l’Eurocup et a confirmé quelques semaines plus tard avec une deuxième demi-finale d’affilée en Betclic Elite. Cerise sur le gâteau, Zaccharie Risacher a quitté l’Ain par la très grande porte en étant appelé en premier à la draft NBA, ce qui était tout bonnement impensable un an plus tôt. Une mise en valeur exceptionnelle pour le club phare d’une ville de seulement 40 000 habitants.

Cet incroyable exercice à 68 matches, dont la moitié à Ekinox, a boosté son budget, bouclé autour des 9 millions d’euros contre 7,35 de prévisionnel. Pour cette nouvelle année, les finances devraient revenir dans la courbe de progression habituelle entre 7,5 et 7,8 millions d’euros. Ce qui sécurise toujours la présence de la JL, unique représentant français dans l’antichambre de l’Euroleague cette saison, au sein du top 4 financier français.

Du changement mais toujours de l’ambition
Il y a désormais à gérer le jour d’après. « Comme à chaque fois que nous faisons de très bonnes saisons, beaucoup de joueurs sont sollicités et nous avons du mal à les garder. On part souvent de zéro, mais les ambitions et l’exigence sont les mêmes, voire encore plus élevées », disait Frédéric Fauthoux en début de préparation au Progrès. Huit départs ont été enregistrés cet été dont ceux des internationaux tricolores Axel Julien et Bodian Massa - en plus de Zaccharie Risacher - mais aussi des Américains Isiaha Mike, Jeremy Morgan, Bryce Brown, JeQuan Lewis et E.J. Rowland. Autant de cadres à remplacer, ce qui n’est pas une mince affaire.


Parmi les nombreux départs, Axel Julien va retrouver Laurent Legname à Dijon. Jacques Cormarèche
Le coach conserve malgré tout une certaine ossature puisque Maksim Salash, Kevin Kokila, Hugo Benitez, qui récupère le capitanat à Maxime Courby, lui aussi toujours présent, poursuivent l’aventure et que le staff reste inchangé. Après avoir passé l’essentiel de la saison dernière avec un effectif de 12-13 joueurs, Bourg va cette fois repartir avec 11 éléments et quelques espoirs aux dents longues. Un vivier dans lequel la JL piochera si besoin. « Nous avons un effectif composé de joueurs intenses et complémentaires. Nous avons souhaité recruter des joueurs polyvalents afin d’essayer de ne pas avoir à recruter de pigistes médicaux en cours de saison », précisait d’ailleurs le conseiller François Lamy à la fin du recrutement.

Des paris sur les Américains
Parmi les sept recrues, un CV sort du lot : l’arrière-ailier Brandon Paul, 33 ans, 59 matches NBA et deux campagnes d’Euroleague au compteur. L’Américain, déjà vice-capitaine, apparaît comme l’atout expérience d’un groupe rajeuni à l’image de ses trois compatriotes, l’arrière Xavier Castaneda, l’ailier Jordan Usher et l’ailier-fort Adrian Nelson, qui ne comptent chacun qu’une seule saison en Europe et sans compétition européenne. Bon point néanmoins, chacun d’eux a réussi haut la main ses premiers pas chez les pros dans des championnats référencés.

Aussi, Bourg-en-Bresse reste attractif chez les joueurs français. Le club va pouvoir continuer de s’appuyer sur une majorité de joueurs JFL (6) grâce aux recrutements de Joël Ayayi, Mehdy Ngouama et Jean-Marc Pansa. Le premier nourrit de grandes promesses puisqu’il sort d’une très belle saison à Nanterre après avoir goûté à la NBA, le deuxième arrive dans un rôle d’energizer dans lequel il a brillé avec Paris, bourreau de la JL en finale de l’Eurocup, tandis que le troisième retente, à maturité, sa chance au niveau supérieur après avoir progressé en Pro B pendant cinq ans. Pour la deuxième année consécutive, le club burgien aura uniquement deux pivots JFL - bien que le Biélorusse Maksim Salash peut donner plus que des coups de main en fonction des matches - et il peut en être fier.

Un double-projet pour Frédéric Fauthoux ?
Enfin, dernière incertitude, Frédéric Fauthoux va-t-il succéder à Vincent Collet comme sélectionneur de l’équipe de France ? Il est à ce jour le favori pour le poste. Le coach de 51 ans, prolongé en avril dernier jusqu’en 2027, a privilégié le projet de la Jeu à celui de l’ASVEL. Probablement parce qu’il est davantage compatible, sans Euroleague, avec un double projet chez les Bleus.

Interrogé à ce propos dans les colonnes du Progrès en marge du début de préparation, le Palois n’a pas changé de fusil d’épaule : « Ce n’est pas nouveau, j’ai cet objectif depuis plusieurs années. Tout le monde aimerait sélectionner et entraîner cette équipe de France. Ça représente aussi énormément de responsabilité parce que c’est la vitrine du basket français. Je prends conscience de ce que c’est et ce serait un honneur d’être nommé à ce poste-là ». Après un numéro un de draft, à quand un sélectionneur national à Bourg-en-Bresse ?



Les joueurs
Le cinq majeur
Hugo Benitez
Arrivé au club en 2016 pour intégrer l’école des meneurs et sous contrat jusqu’en 2026, Hugo Benitez a franchi toutes les étapes avec la Jeu jusqu’à devenir cet été son capitaine. La saison dernière, le Catalan a subi sa première blessure significative (fracture de fatigue au pied), qui l’a éloigné des terrains plusieurs mois en début de saison. Le néo-international tricolore (3 sélections) a mis du temps pour regagner sa place dans un collectif qui s’était étoffé d’un pigiste expérimenté à la mène (Rowland), mais il a finalement repris le cours de sa progression - avec un physique toujours plus sculpté - et atteint sa première finale de Coupe d’Europe pour son club formateur, avec lequel il espère décrocher un titre. Les départs de l’intersaison prouvent que Bourg fait confiance à son produit maison pour passer un nouveau cap, lui qui continue d’afficher des statistiques au tir de plus en plus impressionnantes (48,7 % à 3-points et 95 % aux lancers-francs en Betclic Elite) en plus d’un excellent ratio passes décisives - pertes de balles pour un meneur (5,2 pour 1,5 en 21 minutes). Grand fan de l’Euroleague et du FC Barcelone.


Brandon Paul
Le gros CV du recrutement burgien. Ancienne star d’université dans l’Illinois, Brandon Paul est longtemps resté dans le giron de la NBA jusqu’à atteindre son but (59 matches avec les San Antonio Spurs de Tony Parker sur la saison 2017-2018). En parallèle, il a toujours brillé en Europe avec à son compteur deux - belles - campagnes d’Euroleague avec l’Anadolu Efes et l’Olympiakos mais aussi quatre d’Eurocup dont les trois dernières avec Badalone, Ulm - avec lequel il a été champion d’Allemagne en 2023 - et le Buducnost Podgorica (7,9 points à 35,7 % aux tirs, 2,8 rebonds et 1,5 passe en 21 minutes sur 41 matches d’ABA League et d’Eurocup). Il a aussi cartonné lors de ses passages en Chine (28,3 points, 9,0 rebonds et 4,7 passes sur la saison 2018-2019) et en Australie. Capable d’évoluer sur les postes 2 et 3, comme Joël Ayayi, il sera à n’en pas douter l’atout expérience et leadership d’une jeune équipe burgienne, lui qui est aussi connu pour ses capacités de scoring que son intensité défensive. Dernière signature de l’été et dernier joueur arrivé en présaison. Nommé co-capitaine.


Jordan Usher
Il aura la tâche de faire oublier Isiaha Mike au public burgien. Capable d’évoluer sur les postes 3 et 4, Jordan Usher est son successeur désigné tout en ayant un profil différent, avec un physique massif, explosif, et une vraie polyvalence offensive. Le natif d’Atlanta arrive en provenance du championnat australien où il évoluait avec les Perth Wildcats… d’un certain Alexandre Sarr, numéro deux de la draft NBA (12,8 points, 3,5 rebonds et 1,4 passe décisive pour 10,5 d’évaluation en 25 minutes en NBL). Auparavant, il avait brillé au sein de deux universités renommées en NCAA, USC et Georgia Tech, mais aussi lors de sa découverte de l’Europe en Turquie, avec Besiktas, où il a réalisé une saison 2022-2023 solide (14,4 points à 40 % à 3-points, 3,7 rebonds). Chaudement recommandé à François Lamy par les scouts NBA et papa depuis le 22 août dernier.


Maksim Salash
Le facteur X de la saison dernière. Débarqué dans l’Ain en dernière minute lorsque Pierre Pelos a rejoint Gran Canaria au milieu de l’été, Maksim Salash a parfaitement répondu aux attentes du staff burgien (11 d’éval en 18 minutes sur l’ensemble des compétitions). Venu à Bourg pour retrouver les sommets européens (vainqueur de la BCL en 2021 avec Burgos), il a atteint son but en obtenant avec un rôle majeur dans la campagne de playoffs en Eurocup, avec la particularité d’écarter les défenses à la fois sur les postes 4 et 5. Une qualité précieuse notamment quand les pivots traditionnels sont limités par les fautes. Passé par la Russie, l’Espagne, la Pologne, ou encore l’Estonie, l'international biélorusse (15 sélections) a longtemps été considéré comme un prospect de très haut niveau. Malgré quelques touches à l’intersaison, il a décidé de rester à la JL avec sans doute l’envie d’obtenir un plus grand rôle, comme Isiaha Mike avant lui.


Kevin Kokila
Arrivé à Bourg en 2022 dans un rôle de 11e homme et un anonymat relatif après une formation de deux ans à l’ASVEL (vainqueur du trophée du futur) et une bonne saison en NM1 à Lyon SO, Kevin Kokila a littéralement explosé au fil de ses deux premières années au point de parapher une prolongation de contrat, en tout début d’année, jusqu’en 2027. Fort défenseur, en progrès offensifs, et reconnu pour son énergie débordante ainsi que son importante éthique de travail, il a gagné sa place de titulaire, y compris en finale de l’Eurocup, quels que soient ses coéquipiers autour. Né à Bondy (93), le Francilien a également participé à la Coupe du monde 2023 avec l’Angola, le pays d'origine de ses deux parents, malgré une grosse concurrence à son poste. Le signe d’une progression remarquable. Et il ne fêtera ses 23 ans que ce 3 septembre.


Les remplaçants
Mehdy Ngouama
Il se définit lui-même comme un “survivant”, à raison. Mehdy Ngouama a dû affronter de nombreuses épreuves tout au long de sa vie, dont une méningite virale foudroyante lorsqu'il avait 9 ans. Une maladie qui lui a fait frôler la mort et perdre l'audition à son oreille gauche. Parti aux Etats-Unis à 14 ans, il s’est même retrouvé à la rue pendant quelques semaines à son retour en France mais a persévéré jusqu’à obtenir un premier contrat à Denain en 2017. Ce avant d’écumer la Pro B puis de faire sa place, ces cinq dernières saisons, plus au Nord dans l’élite du basket français - avec aussi une courte expérience en Espagne à Fuenlabrada. Une trajectoire atypique boostée cette saison par un doublé Eurocup - Leaders Cup et une finale de Betclic Elite avec le Paris Basketball dans un rôle d’energizer en sortie de banc. Un statut qu’il devrait conserver à Bourg, dans une ligne arrière fournie.


Xavier Castaneda
Arrière de petite taille, Xavier Castaneda est avant tout un serial scoreur - donc complémentaire des deux meneurs JFL. Après un cursus NCAA de cinq ans entre South Florida et Akron, où il a terminé sur une saison à 21,7 points à 39 % à 3-points, 4,3 rebonds et 2,9 passes décisives, le natif de Chicago a lancé cette année sa carrière en Grèce, à Lavrio, là où Kyle Allman et Alpha Diallo avaient également percé en Europe, avec des statistiques reluisantes (15,1 points en seulement 24 minutes). Ses qualités athlétiques et de shoot en font le successeur naturel de Bryce Brown. Il a reçu cet été de nombreuses propositions européennes mais a choisi celle de la JL après son excellent parcours en Eurocup.


Joël Ayayi
Après Pau et l’INSEP, Joël Ayayi avait choisi la formation américaine à l’université de Gonzaga dont il fut l’un des protagonistes. Il réalisa le premier triple-double de l’histoire de la fac et atteint la finale du Final Four NCAA en 2021. Il fut aussi élu dans le cinq idéal de l’Euro U18 et de la Coupe du monde U19. Malheureusement, tout ceci ne s’est pas traduit par une draft et par seulement 7 matches en NBA avec les Washington Wizards. Le reste du temps, il l’a passé en G-League. Son retour en France a été productif avec Nanterre (8,4 points, 5,3 passes, 3,1 passes pour 12,3 d’évaluation), lui qui a atteint la finale de la Leaders Cup mais aussi les playoffs de Betclic Elite où l’équipe de Pascal Donnadieu a été éliminée par… Bourg-en-Bresse. La JL qui a été séduite par la polyvalence, l’impact défensif et le sens du collectif du néo-international (1 sélection lors de la prépa au Mondial 2023). Julien Desbottes dit qu'il y a du Axel Julien en lui, mais avec huit ans de moins. On ne présente plus sa fratrie, composée de la vice-championne olympique Valériane et du Choletais Gérald.


Maxime Courby
Avec le départ de Benoit Mangin du Portel, Maxime Courby a récupéré - avec David Holston, Charles Kahudi et David Lighty - le record de longévité au sein d’un club de l’élite puisqu’il va entamer sa 10e saison et pourrait dépasser les 400 matches officiels avec la JL lors de cet exercice. Son importante baisse de temps de jeu (2,6 points en 14 minutes toutes compétitions confondues) liée à l’émergence de Zaccharie Risacher sur son poste n’a pas fait chuter la confiance qu’éprouve à son égard l’intégralité de l’institution bressane, qui l’a prolongé jusqu’en 2026 tout en l’accompagnant pour l’obtention de ses diplômes en vue d’une probable reconversion comme coach. L’expérience, l’adresse extérieure et la défense du Nordiste pourraient encore rendre quelques fiers services lors des deux prochaines saisons. Il a préféré céder le capitanat à Hugo Benitez. Issu d’une famille d’athlètes et papa de deux enfants.


Adrian Nelson
L’energizer. Formé sur le poste 5 entre Northern Kentucky - où il a côtoyé Paul Djoko - et Youngstown State, où il a réalisé une cinquième saison de NCAA particulièrement solide (13,4 points, 9,4 rebonds), Adrian Nelson s’est lancé cette année en Europe avec Bamberg où il a glissé vers le poste 4 avec le plus gros temps de jeu de son équipe (12,9 points et 5,9 rebonds). En Allemagne, il a développé un tir à trois-points qu’il n’avait pas du tout auparavant (34 % contre… 0 % sur ses 148 matches universitaires). Sinon, sa première qualité est son incroyable intensité des deux côtés du terrain, à l’image de son sens du rebond (10 de moyenne en 2020-2021) et de sa capacité à conclure au dunk.


Jean-Marc Pansa
Frédéric Fauthoux et François Lamy pensent que Jean-Marc Pansa était devenu “un OVNI en Pro B” et qu’il dispose “des aptitudes physiques, techniques et mentales pour les reproduire avec la JL” en plus de son “caractère de gagnant” et d’une “éthique de travail exemplaire”. Voilà comment présenter celui qui vient de passer cinq saisons dans l’antichambre après avoir raté son envol dans l’élite avec son club formateur, Nanterre. A désormais 27 ans et au sortir de sa meilleure saison en carrière avec Boulazac, finaliste des playoffs et élu dans le cinq majeur de la saison (11,9 points à 60,1 % aux tirs, 7,2 rebonds en 25 minutes), le natif de Kourou en Guyane a toutes les cartes en mains pour passer au niveau supérieur et retrouver la Coupe d’Europe. Sollicité par des équipes de première division étrangères à l’intersaison, il s’est engagé pour deux saisons dans l’Ain.


L’Espoir intégré au groupe pro
Wilson Jacques
Pour compléter son effectif, la JL Bourg fait venir un ancien de l’INSEP et habitué des équipes de France jeunes, Wilson Jacques, avec le statut de stagiaire professionnel. Le jeune pivot au grand gabarit (2,13 m) a surclassé le championnat Espoirs Pro B la saison dernière avec le Champagne Basket (15,6 points et 12,6 rebonds par match) tout en obtenant quelques minutes avec les pros (4,3 sur 15 matches). Le médaillé d’argent à la Coupe du monde U17 en 2022 tentera de passer un nouveau cap en Espoirs Elite et pourquoi pas obtenir quelques minutes en pro, comme quelques autres de ses collègues du centre de formation (Léon Sifferlin, Anatole Humeau, Ayuba Bryant Jr. et Danilo Dozic notamment).


Le coach
Frédéric Fauthoux
Figure du basket français lorsqu’il était encore joueur à Pau-Orthez, là où il a effectué toute sa carrière, Freddy Fauthoux s’est reconverti dans le coaching en 2012. Après avoir entraîné la réserve de l’Élan Béarnais, « Petitou » a quitté sa terre natale en 2015 pour devenir adjoint d’Antoine Rigaudeau à Paris-Levallois. Sa deuxième carrière a décollé dès décembre 2015 lorsqu’il fut promu coach principal à la démission de son ancien coéquipier en équipe de France. Depuis, le Landais est considéré comme l’un des meilleurs entraîneurs de l'Hexagone, notamment pour sa faculté à faciliter l’éclosion de nombreux talents comme Vincent Poirier, Louis Labeyrie, Victor Wembanyama ou encore dernièrement Zaccharie Risacher, avec lequel il a atteint la finale de l’Eurocup. Coach associé de T.J. Parker à l'ASVEL pendant deux ans (deux titres de champion de France comme numéro deux), il a failli y revenir cet été mais a finalement opté pour une prolongation à Bourg jusqu’en 2027. Un projet sans Euroleague mais plus compatible avec le poste de sélectionneur de l’équipe de France ? L’entraîneur de 51 ans est candidat depuis plusieurs années et la Jeu ne voit aucun obstacle à un double projet. Réponse au cours du mois de septembre.

[JLouModérateur]

Merci La Chouette

[Admin sbangbangsAdmin]

Ah j'ai cru qu'ils allaient remettre aussi attribuée leur estimation du classement final de chaque équipe

[LaChouette21]

Ah j'ai cru qu'ils allaient remettre aussi attribuée leur estimation du classement final de chaque équipe

Ils le font toujours une fois que toutes les présentations sont publiées

[LaChouette21]

Guide Betclic Élite 2024-25 – Chalon-sur-Saône : de nouvelles têtes
Pour sa deuxième année dans l’élite après deux ans de purgatoire en Pro B, l’Elan Chalon est new look au niveau des joueurs et aussi du staff. L’engouement populaire est toujours vivace en Saône-et-Loire mais l’époque de l’âge d’or s’est éloignée.

PASCAL LEGENDRE
septembre 3, 2024 . 7:00 AM 11 lecture min


En 2021, le retrait du président Dominique Juillot, remplacé par Vincent Bergeret, avait marqué une rupture. Celui au printemps d’un autre historique du club, Rémy Delpon, qui y a passé 18 ans, en est une autre car celui-ci cumulait jusqu’ici les fonctions de manager general et de directeur général. « Nous avons cette saison battu le record de sponsoring, d’événementiel hors match, de billetterie en saison régulière, avons disputé 12 matches sur 17 à guichets fermés dont les 10 derniers de la saison. Le budget a atteint 6,2 millions d'euros, le club se trouve dans une situation sportive et financière saine », a indiqué Rémy Delpon au moment de l’annonce de son départ pour Antibes.

Après Mickaël Gelabale contraint de mettre un terme à sa carrière suite à un AVC, la non-reconduction du contrat d’Antoine Eito, 36 ans, lui aussi parti vers les Sharks, fait que les têtes connues à l’Elan Chalon sont rares. Finalement, c’est le coach franco-monténégrin Savo Vucevic, signé en 2022, qui fait figure de référence du club.

Julien Espinosa comme directeur sportif
Suite au départ de Rémy Delpon, on remarque que le club bourguignon a chamboulé son organigramme. Le renfort plus visible est celui de Julien Espinosa, ancien assistant de Savo Vucevic à Antibes et coach de l’Elan entre 2020 et 2021, puis de l’ASA en Pro B, qui vient occuper un poste de directeur sportif laissé vacant depuis les passages de Crawford Palmer, puis du Belge Léo De Rycke. Pas si fréquent qu’un coach quadragénaire fasse une telle reconversion.

Savo Vucevic satisfait du recrutement
Autant être clair, le recrutement de Chalon ne brille pas de mille feux. L'effectif n'est, à ce jour, pas profond (huit pros et trois Espoirs). Deux CV se dégagent du lot. Celui du pivot serbe Dusan Ristic, qui a fait partie du groupe de pré-sélectionnés pour les Jeux Olympiques de Paris avant que son nom soit retiré au dernier moment avec trois autres joueurs. Son passage en deuxième division espagnole (LEB Oro) a probablement fait baisser sa cote. Et celui de Jeremiah Hill, meneur reconnu et leader de ses différentes équipes en VTB League et aussi lors de son passage à Gravelines, en fin de saison 2021-2022.

Pourtant, Savo Vucevic a déclaré au JSL qu’il est satisfait du recrutement estival : « J'ai beaucoup plus d'éléments cette saison pour m'approcher du basket que je veux mettre en place. Techniquement, c'est plus fort que l'an dernier, sachant qu'on avait alors des moyens très limités pour recruter. Morris, Hill… Ce sont des gars qu'on suit depuis longtemps. Ristic, ça fait dix ans que je le connais, mais il était intouchable jusque-là. C'est une opportunité extraordinaire. Après, ce n'est pas gagné évidemment, la mayonnaise doit prendre. »

Pour Creusot Infos, il a ajouté : « Cette année nous avons eu plus de temps pour recruter et nous avons su être plus patient sans se précipiter. On a su prendre des joueurs avec une très bonne mentalité. Donc je suis satisfait du recrutement dans la mesure où nous étions limités sur certains dossiers du fait que le club ne joue pas la Coupe d’Europe et ne dispose pas de moyens financiers illimités. L’équipe est là et on verra en fonction de ce qu’il nous manque si on doit opérer des ajustements. Cette année, notre force sera notre axe meneur-pivot avec des joueurs polyvalents autour. »


Lionel Gaudoux, le facteur X ?
La saison dernière, pour leurs retrouvailles avec l’élite, les Chalonnais s’étaient classés 14e avec trois victoires de plus que Blois, le dernier condamné. Pourront-ils aller plus haut ? Ils vont démarrer la saison avec cinq déplacements sur les 7 premières journées et ce sera un très bon indicateur de leur valeur collective.

« L'objectif est de ramener le club le plus haut possible, même si ce ne sera pas une année facile, dans une ligue encore plus dense. Donc oui, le maintien est important, mais on ne va pas se fixer là-dessus. On veut jouer le plus haut possible. Franchement, des playoffs à Chalon, ça peut être la folie », avance au JSL Lionel Gaudoux, qui était encore en NM1 il y a quatre ans, et qui va effectuer sa troisième saison en Bourgogne. Lui qui produit quasiment les mêmes stats peu importe la division. De quoi en faire sur le terrain la figure reconnaissable de l’équipe. Dans la force de l'âge, il pourrait être le facteur X de l’Elan.


Les joueurs
Le cinq majeur
Jeremiah Hill
Facteur important, le meneur de jeu Jeremiah Hill possède le statut de Cotonou puisqu’il est international camerounais. A ce titre, il participé début juillet au Tournoi de Qualification Olympique en Lettonie. Il a été le meilleur marqueur (12,0 points) et passeur (6,3) de son équipe mais avec une adresse en berne (27,7 % sur 3 matches). Evidemment, il est par ailleurs citoyen américain, né en Géorgie, et il a effectué un cursus classique en NCAA. Il connait la France pour être passé par Gravelines lors de la saison 2021-22 pour 13 matches à 10,8 points et 4,1 passes. Ses états de service sont bons puisqu’il a fréquenté l’Espagne (Séville et Gérone) et la réputée VTB League, où il a été plutôt très bon l'an dernier avec le Runa Moscou. Le coach Savo Vucevic estime qu’il doit être le leader de l’équipe.


Nemanja Nenadic
Le Serbe est un transfuge du CSP où il a fait bonne figure (8,6 points, 2,6 rebonds et 2,2 passes avec le 8e temps de jeu) même si ses performances n’ont pas été marquées par la stabilité - pas le maître-mot à Limoges cette année. Ce à l’image de son shoot à trois-points où il s’est retrouvé sous les 30 % sur les deux dernières saisons. Son CV est fourni avec un séjour prolongé dans la ligue serbe et en ABA League avec deux saisons à l’Etoile Rouge de Belgrade avant d’explorer la VTB League et l’Espagne (Rio Breogan). Son point fort est la polyvalence entre la position d’arrière et celle d’ailier. Son action préférée est la passe car comme ça « il y a deux heureux ».


Zac Cuthbertson
Son prénom est Zachary. Un ailier musculeux et polyvalent car capable de jouer en 3 et 4, de bien défendre et de créer son propre shoot. Après des Junior Colleges, il a fréquenté avec succès le Coastal Carolina College en NCAA et s’est dirigé vers un championnat européen de deuxième zone, la Suède. Il a ensuite fréquenté Israël, l’Allemagne, l’Argentine et la Pologne où il a été champion avec le King Szczecin en 2023 et finaliste cette année. Il a été très régulier au niveau des statistiques sur les trois derniers exercices avec 12,4 points, 6,4 rebonds et 2,3 passes en 2023-24. A noter aussi sa très bonne réussite à trois-points : 48,6 %. Il a également fourni 7,8 points et 6,2 rebonds en Basketball Champions League. Ce qui n'est pas rien.


Lionel Gaudoux
Il a eu l’ambition de devenir footballeur professionnel puis il a changé de cap avec le basket mais toujours en voulant en faire son métier alors qu’il n’a commencé sa pratique qu’à 17 ans, en 2012. Il est passé de la Nationale 3 à l’élite. Entre-temps, il a goûté à la N1 et à la Pro B avec Saint-Quentin et Chalon. Il a obtenu la saison dernière de meilleures stats en Betclic Elite (11,1 points, 5,5 rebonds et 13,5 d’évaluation en 26 minutes de temps de jeu moyen) que lors de l’exercice précédent dans la division inférieure. A l’origine c’est un poste 5 qui se décale désormais en 4. Il se définit comme étant quelqu’un qui a l’esprit de la gagne dans le sport. Le premier joueur qui lui a donné envie de jouer au basket est Blake Griffin.


Dusan Ristic
Quand on sait qu’il a participé avec la Serbie à l’EuroBasket 2022, à la Coupe du monde 2023 (5,4 points et 3,0 rebonds pour une médaille d’argent) et qu’il a été l’un des derniers « coupés » pour les Jeux de Paris, le CV impressionne. Dusan Ristic est passé par de beaux endroits : quatre ans à l’université d’Arizona après la Sunrise Christian Academy et l’Etoile Rouge de Belgrade, et plus récemment Saratov, Galatasaray, Tenerife, et Burgos, ce qui a représenté un déclassement puisqu’en deuxième division espagnole (LEB Oro). Il est peu fréquent qu’un pivot de 7 pieds (2,13 m) de ce calibre vienne en France, voyons désormais s'il retrouvera son meilleur niveau.


Les remplaçants
Jamel Morris
Un combo guard gaucher qui a gravi peu à peu les échelons en Europe puisqu’il y a démarré sa carrière en troisième division italienne avant de se retrouver en Croatie (Split) puis en Pologne (Legia Varsovie). C’est alors qu’il est apparu pour 15 matches à Orléans alors en Jeep Elite (7,1 points de moyenne). Il s’est avéré ensuite un fort scoreur en Allemagne (5e marqueur du championnat, 16,6 points à 42,5 % de réussite à trois-points). Après la Lituanie (15,1 points et 2,4 passes décisives de moyenne avec Lietkabelis en Eurocup), il est retourné en Italie, à Brindisi, en Serie A cette fois.


Yohan Choupas
Issu de la Saint-Charles de Charenton, Yohan Choupas s’est déjà fait un nom dans le milieu du basket français pour avoir fait partie de différentes équipes de France en jeunes, gagné une médaille de bronze à la Coupe du monde U19 en 2019 et aussi écumé plusieurs clubs d’élite (Pau et Monaco sur le bout du banc), de Pro B (Lille, Angers, Alliance Sport Alsace) et même de NM1 en début de carrière (Lourdes). En fait, depuis sa sortie du Pôle France en 2018, il a changé d’équipes chaque année. Il a remporté l’Eurocup avec la Roca Team dans un rôle subalterne et surtout la Leaders Cup Pro B en 2023 avec Angers en étant élu MVP de la finale. Solide défenseur, il a sérieusement boosté sa productivité offensive lors du dernier exercice : 13,3 points (43,9 % à trois-points), 3,1 rebonds et 4,2 passes.


Olivier Cortale
Né à Clamart, cet ailier costaud a intégré l’INSEP à 16 ans, il a notamment participé à la Coupe du monde U17 en 2014. Il a ensuite poursuivi sa formation à Strasbourg avant de passer chez le voisin de Gries-Oberhoffen. Il a également évolué en Pro B à Saint-Chamond et Boulazac où il avait cartonné en playoffs 2023 (17,2 points, 7,2 rebonds et 21 d’évaluation), notamment devant Chalon à qui il avait donné son accord sans savoir si le club allait monter en Betclic Elite. A 27 ans, il est devenu un véritable joueur de l’élite produisant de bonnes stats : 7,3 points et 4,4 rebonds en 18 minutes.


Les Espoirs intégrés au groupe pro
Akram Naji
Arrivé en août 2022 à Chalon, Akram Naji s’est particulièrement fait remarquer l’été dernier avec l’équipe de France lors de l’Euro U16 où il a été élu dans le meilleur cinq de la compétition (15 points, 3,6 rebonds et 4,1 passes de moyenne sur 7 matches) tout en remportant la médaille de bronze. Toujours dominant sur sa première saison Espoir et récompensé d'une poignée de secondes en pro l'année dernière, le meneur-arrière a paraphé un contrat aspirant jusqu'en 2026. Il reste néanmoins sur un échec à la Coupe du monde U17 où il est passé à côté notamment face à Porto Rico, l'équipe qui a éliminé les Bleuets à la surprise générale dès les huitièmes.


Noah Badibanga
Comme Akram Naji, Noah Badibanga s’est engagé pour deux saisons en contrat aspirant avec son club formateur. Le jeune arrière de 17 ans a pu montrer toutes ses qualités cette saison avec les Espoirs de l'Elan, enregistrant des moyennes de 11,8 points, 4,1 rebonds et 2,3 passes décisives. Cette année, il a également participé au Basketball Without Borders, le programme de développement initié par la FIBA et la NBA qui regroupe 40 prospects internationaux de premier plan.


Yanis Tonnellier
Après avoir débuté le basket sur le tard, Yanis Tonnelier est arrivé à l’Elan en 2021 en provenance de Prissé-Mâcon, comme l’avait fait Matthieu Missonnier quelques années auparavant. Ce grand gabarit de 2,14 m s’est fendu la saison dernière de 11,7 points, 7,5 rebonds et 2,3 passes en 26 minutes en championnat de France U21. Il est pour l’instant entré une fois en jeu chez les pros. Sélectionné en équipe de France U21 3x3 cet été. Signataire d'un contrat stagiaire.


Le coach
Savo Vucevic
Né il y a 67 ans à Bar dans l’ex-Yougoslavie, le Monténégrin naturalisé français est le doyen des coches de l’élite. Après sa carrière de joueur, il est arrivé en France en 1990 pour entraîner les féminines de Bondy. Il a fait des séjours à Cholet, Saint-Quentin, Antibes, Monaco et Bourg et sa seule infidélité à la France furent ses quatre saisons au Spirou Charleroi. Il est le mari de la handballeuse Ljiljana Mugoša, championne olympique en 1984, le beau-frère par alliance du coach Nikola Antic, et l’oncle de la star de NBA, Nikola Vucevic.

[JLouModérateur]

Ca ne devrait pas tarder d'être le tour de la JDA

[JLouModérateur]

Bon, j'ai investi pour la communauté avec un abonnement Basket Europe pour les présentations de la BE Je vous transmettrai évidemment celle de la JDA (qui devrait logiquement sortir demain). Si une autre vous intéresse en particulier, faites moi signe

Un grand merci à toi

[LaChouette21]

Guide Betclic Élite 2024-25 – Cholet : tout recommencer presque de zéro

Cholet Basket sort de deux belles saisons mais ni ses joueurs ni son staff technique ne s’inscrivent dans la continuité. L’équipe choletaise devrait faire partie des équipes du ventre mou qui ont comme objectif de faire les playoffs mais qui devront aussi se méfier de ce qui se passe à l’arrière.

PASCAL LEGENDRE
septembre 4, 2024 . 7:00 AM 10 lecture min


Malgré un manque global de moyens financiers, Cholet Basket s’est offert ces deux dernières années un rôle de trublion sur le plan national, une finale de FIBA Eurocup puis une place dans le top 16 de la Basketball Champions League sur la scène européenne.

Cette fois encore, le club du Maine-et-Loire est à même de jouer la BCL mais il lui faut de nouveau passer par un tournoi de qualification, du 17 au 21 septembre à Antalya, Turquie, avec deux matches à gagner pour rejoindre la saison régulière. Cette fois, ce tournoi se joue en amont de la première journée de Betclic Elite, alors pas de rodage avant de foncer en Turquie. « On sait comment on est accueilli. Tu es dans un hôtel que tu partages avec des touristes qui sont en maillot de bain toute la journée, c'est particulier. On a cette expérience, on sait dans quel état d'esprit on doit arriver », a expliqué au Courrier de l’Ouest le coach Fabrice Lefrançois.

Fabrice Lefrançois est un rookie à ce niveau. Il prend la chaise de Laurent Vila, qui a marqué de son empreinte le club et qui a récolté un trophée de meilleur entraîneur de l’année en 2023. Le Catalan n’a pas apprécié que CB ne lui offre par une prolongation de contrat avec une augmentation de salaire à la clé, lui qui n’avait que le 15e revenu des coaches du championnat. Fabrice Lefrançois était son assistant depuis trois saisons. Antoine Chevrier parti à Villeurbanne, c’est Benjamin Villeger, en provenance de Chalon après être passé par Limoges, qui va faire office de premier assistant avec à ses côtés Gaëtan Cherbonnier et Gaëtan Douet.

Comme beaucoup d’équipes, Cholet Basket a procédé à un renouvellement considérable de son effectif avec sept nouveaux pros. La plus belle prise de l’été est incontestablement Bastien Vautier, élu dans le cinq idéal de la saison 2023-24 avec une moyenne de 14,8 points et 5,6 rebonds au Portel. Mais le natif de Noisy-le-Grand aux fondamentaux reconnus a une lourde succession à assumer, celle de Neal Sako, un peu sous-côté - il n’avait pas été retenu pour le All-Star Game - et parti à l’ASVEL, qui possède la même taille mais avec des qualités athlétiques supérieures.

Le meneur américain T.J. Campbell est une valeur sûre, mais il accuse tout de même 36 ans. À l’inverse, les deux autres joueurs de la saison précédente toujours dans l’effectif sont encore au stade de l’apprentissage, Nathan De Sousa a 21 ans et Gérald Ayayi 23.

T.J. Campbell comme chaperon
« Je ne veux pas gagner avec un ou deux joueurs stars, je veux gagner collectivement avec des qualités d'efforts et de partage », insiste Fabrice Lefrançois auprès du Courrier de l’Ouest. « Si on a un projet jeune, il faut avoir des cadres. Un rôle qui devra notamment être tenu par T.J. Campbell. C'est le cadre idéal, il est leader par l'exemple dans l'investissement. Il aime partager et donne beaucoup de conseils. »

Le problème à Cholet Basket, c’est que le club produit énormément de joueurs de haut niveau et la source ne se tarit pas. On a constaté cet été la valeur du jeune meneur Aaron Towo-Nansi champion d’Europe avec les U16. Seulement le club a du mal à les conserver. Durant l’intersaison, il a perdu provisoirement ou définitivement Tidjane Salaün (19 ans), bien sûr, mais aussi Amaël Létang (19 ans), Matéo Bordes (20 ans), Mathéo Leray (21 ans) et Naoll Balfourier (21 ans).


Les joueurs
Le cinq majeur
T.J. Campbell
À 36 ans, c’est reparti pour un tour pour ce meneur de petit format qui apporte expérience, sérénité, et parfaite conduite de la balle. Ce sera sa quatrième saison à CB et aussi sa huitième en France puisqu’il en a fait deux à Dijon et deux autres à Nanterre avec une victoire en EuroChallenge en 2015. C’est davantage encore que ses six passages en Turquie dont trois saisons à Turk Telekom Ankara. Statistiquement sa troisième année dans le Maine-et-Loire a été un copier/coller de la précédente (10,8 d’évaluation contre 10,9) en élevant sa réussite aux lancers-francs à un niveau jamais atteint (94,7%) avec une adresse à trois-points (44,3%) qui ne se dément pas au fil des saisons.


Gérald Ayayi
Le frère de Valériane et Joël va entamer sa deuxième saison à Cholet et il a prolongé son contrat jusqu’en juin 2026. Alors qu’il avait vu les portes de plusieurs centres de formation se fermer devant lui, il a été arrêté huit mois à l’adolescence en raison d’une pathologie liée à sa croissance. Il est passé par les JSA Bordeaux en NM1 puis les espoirs et les pros de Pau. Alors que l’Elan Béarnais touchait le fond, il gagné des responsabilités pour 6,9 points, 3,2 rebonds et 2,0 passes en 21 minutes. Son ancien coach Laurent Vila appréciait le fait qu’il travaille dur. Un arrière polyvalent et explosif qui a boosté son apport en améliorant ses réussites aux tirs du champ mais pas aux lancers-francs (68,4%).


Aaron Wheeler
Ce n’est que sa deuxième saison en Europe puisqu’après avoir fréquenté les prestigieuses universités de Purdue (3 saisons) et de St. John’s (1), il a tâté de la G-League (41 matches dans deux équipes) avant de se rendre dans le faible championnat slovaque au Patrioti Levice. Il a été élu MVP du championnat et des finales. Ses chiffres en FIBA Europe Cup (14,0 points, 7,2 rebonds, 15,8 d’évaluation) sont prometteurs. Athlétique. Son adresse à trois-points a bondi en un an de 25,0 à 43,3 %. Son père William, son frère Brandon et son oncle Ken ont été joueurs universitaires. Blessé à la main, il va manquer les premiers matches de la saison.


Jamuni McNeace
Selon son coach, c’est un joueur « vertical capable de se projeter rapidement dans le jeu de transition » et complémentaire de Bastien Vautier. Il a disputé un Final Four NCAA avec les réputés Sooners d’Oklahoma - avec Trae Young ou l'ex-Limougeaud Kameron McGusty - et il a fait un tour de l’Europe (Finlande, Allemagne, Italie, D2 turque). La saison dernière, il évoluait au PAOK Salonique. Ses stats en Basketball Champions League : 10,0 points, 6,2 rebonds et 14,2 d’évaluation.


Bastien Vautier
Sa saison au Portel a été si bonne qu’il a été élu dans le cinq majeur du championnat en compagnie de Mike James, T.J. Shorts, Nadir Hifi et Isiaha Mike. Il ne saute pas par-dessus les immeubles mais ses fondamentaux sont d’excellence. Il ne gâche rien puisque ses 14,8 points de moyenne avec l’ESSM ont été réalisé avec une adresse de 70,7 %. Il a fait preuve de patience pour grimper à ce niveau ; champion d’Europe U18 en 2016 et formé à Nancy, il a joué six ans en Pro B et il a été victime d’une rupture des ligaments croisés du genou en avril 2021. Une sélection en équipe de France des fenêtres hivernales paraît du domaine du possible.


Les remplaçants
Nathan de Sousa
Un produit du centre de formation (Académie Gautier) de Cholet Basket, qui avait fait au préalable les minimes et cadets France à Saint-Quentin. Il avait été prêté à l’ASA en Pro B lors de la saison 2022-23. Au sortir d’un match, son ancien équipier Vojtech Hruban a dit de lui dans Ouest-France : « C’est le joueur énergique par excellence. Vous savez, Nathan c’est un peu ce lapin qui court dehors, qui monte et qui descend sans jamais s’arrêter. Ce gars ne vous lâche jamais, même lors d’un entraînement. Je ne sais pas combien de kilomètres il a parcouru mais il a été incroyable. » Le Picard possède également un bon QI basket. Il avait obtenu 16 minutes de temps de jeu moyen la saison dernière. Il doit soigner ses lancers-francs : 61,5 % de réussite. Pour un meneur, cela manque de consistence.


Stefan Smith
Une recrue en provenance de la Pro B et d’Orléans. Il fut le quatrième meilleur marqueur du championnat avec 15,8 points en moyenne. Il possède les nationalités canadienne et jamaïcaine. C’est ainsi qu’après avoir transité par deux universités américaines (Vermont et St. John’s), il a débuté sa carrière professionnelle au Canada dans la CEBL. Il s’était mis ensuite en évidence en Serbie avec le KK Kolubara Lazarevac (22,8 points, 5,1 rebonds et 4,5 passes en 14 matches). Il a participé au championnat du monde U17 en 2017 avec le Canada. Bon défenseur. Il sera utilisé en sortie de banc.


Cleveland Melvin
Cholet est allé chercher ce poste 3-4 dans un championnat mineur, celui du Portugal, à Porto. Cleveland Melvin III a beaucoup bourlingué depuis sa sortie de l’université de De Paul : D-League, Hongrie, Mexique, Liban, Croatie (Cibona Zagreb), Hongrie de nouveau, Pologne et donc Portugal avec un quart-de-finale de FIBA Europe Cup à 17,0 points, 6,2 rebonds et 1,4 passe pour 17,6 d’évaluation en 16 matches. Il a été élu dans le cinq majeur du championnat national. Il est capable de créer son shoot, possède une bonne adresse au-delà de la ligne à 6,75 m mais sa réussite aux lancers-francs est épouvantable : 41,9 % au Portugal et ce n’était pas beaucoup mieux avant.


Mohamed Diawara
Réputé pour la qualité de son centre de formation, Cholet Basket peut aussi aller puiser dans celui de la concurrence et c’est le cas avec Mohamed Diawara. Après le Pôle France, Mo a séjourné trois ans au Paris Basketball avant de transiter par Poitiers à partir de la mi-saison dernière. En Pro B, il a gagné des minutes (22 en moyenne) qu’il a mis à profit en alignant 8,5 points, 2,8 rebonds et 7,2 d’évaluation. Il est capable de défendre sur un meneur comme sur un ailier-fort, de poster et encore de tirer à trois-points. MVP du Basketball Without Borders Europe 2022 et champion d’Europe U20 cet été à 7,0 points et 3,7 rebonds. Il porte le numéro 12 en hommage à sa mère, sa sœur et son père qui sont nés un... 12 du mois.


Chris-Ebou Ndow
Un international norvégien qui a débuté dans son pays natal à Bergen Ulriken Froya avec qui il a été champion national. Il a été ensuite aperçu à Gotha dans la deuxième division allemande avant de s’engager pour quatre ans en NCAA à la Northwest Missouri State University. Il est retourné ensuite en Norvège, à Kongsberg, avant d’enchaîner Denain (10, 5 points, 6,5 rebonds et 2,1 passes la deuxième année) puis une pige de 3 matches à Boulazac, et la LEB Oro espagnole à La Corogne. C’est ensuite Den Bosch aux Pays-Bas avec de belles stats en FIBA Europe Cup : 12,6 points (44% à trois-points) et 7,5 rebonds. Cela lui a permis d’avoir un contrat dans la première division allemande à Weissenfels. Il est capable d’évoluer aux postes 4 et 3.


Le coach
Fabrice Lefrançois
Depuis 2021, il était assistant-coach à CB et lorsque le club a cherché un remplaçant à Laurent Vila, c’est lui qui a décroché le job. Il avait eu auparavant une expérience de trois ans comme head coach à Evreux en Pro B et aussi à Reims en LFB et NF1. « L’avantage, c’est que nous connaissons depuis plusieurs années ses valeurs humaines et son professionnalisme. On part moins dans l’inconnu », a justifié le président Jérôme Mérignac. Originaire de l’AS Orly. Il pratique le triathlon.

[LaChouette21]

S'ils semblent (sans grande surprise) optimistes pour Bourg, c'est beaucoup moins le cas pour Chalon et Cholet. J'ai hâte de voir comment ils vont juger notre equipe

[Admin sbangbangsAdmin]

Ouais demain c'est nous j'ai hâte de voir aussi

[RobRob21]

Un grand merci LaChouette !

[JLouModérateur]

Dans le Magville de Bourg en Bresse, FF annonce qu'il veut absolument gagner un titre avec la JL.

Je pense que lui et son président doivent avoir en travers de la gorge le titre remporté par LL et la JDA lors du précédent exercice. Le président de la JL a du lui mettre un gros coup de pression.
En attendant, superbe pied de nez de la JDA et LL à FF et la JL

[LaChouette21]

Dans le Magville de Bourg en Bresse, FF annonce qu'il veut absolument gagner un titre avec la JL.

Je pense que lui et son président doivent avoir en travers de la gorge le titre remporté par LL et la JDA lors du précédent exercice. Le président de la JL a du lui mettre un gros coup de pression.
En attendant, superbe pied de nez de la JDA et LL à FF et la JL

On finit toujours par avoir ce qu'on mérite dans la vie. Si le travail de la JL n'a pas (encore ?) été récompensé par un titre, il faut peut être y voir une justice par rapport aux méthodes de ce club.

[LaChouette21]

Un peu a la traine dans leur recrutement à deux semaines de la reprise du championnat, Gravelines et Chalon sont au complet avec les signatures de l'Autrichien Giorgi Bezhanishvili et du Croate Zeljko Sakic. Ca ressemble plus à des choix par défaut qu'a de vraie opportunités de fin de marché. Et c'est une nouvelle preuve qu'on a bien fait de ne pas attendre.

Sinon, Cholet a fait le pari de faire venir un ancien joueur référencé de NBA très en retrait depuis quelques années, Andre Roberson. Un énorme défenseur mais en attaque cest plus que moyen (% cata aux LF et à 3 points) et il y a des doutes sur sa forme physique.

[Admin sbangbangsAdmin]

Roberson défend dur mais en attaque c'est un peu comme jacques il a pas de shoots fiable c'est un bagarreur qui travail dans l'ombre donc rien a voir avec wheeler qui lui peut scorer

[Admin sbangbangsAdmin]

Mais le pivot du Bcm et le 4 de chalon je sais pas trop quoi penser c'est pas des gars reconnus mais sait on jamais

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